le vert paradis des amours enfantines

  le vert paradis des amours enfantines

Ya pas de nom, tous au bastion !

L'animal insoupçonné

De tout son être pourtant inspiré

S'en promenait.

 

C'est qu'il est coriace

Cet animal vivace !

 

Au détour d'un sentier,

Sentant la faim le titiller,

Il s'arrête, aux aguêts.

 

C'est qu'il est tenace

Ce vautour, ce rapace !

 

La proie de délices embaumé,

Attendait, se reposait (qu'importe ! Ce n'est pas le sujet),

Mais guère ne s'en méfiait.

 

C'est qu'il est patient

Ce glouton charlatant !

 

Et lui attendait, attendait l'occasion de sauter.

Un autre viendrait, et à un moment donné

Il pourra venir manger.

 

C'est qu'il est méfiant

Ce fripon et mendiant !

 

Le voilà, à peine assoiffé, déjà rassasié,

Il l'a attaquée mais n'est pas satisfait.

Finalement il n'en veut plus, ne sait plus pourquoi il la désirait.

Mais l'autre, hélas, est trépassé.

 

C'est qu'il est intolérant

Ce scélérat de brigand !

 

La morale est-elle difficile à deviner ?

L'animal par dépis, par désir ou autre lâcheté

Détruit autour de lui afin de se rassasier.

 

Le vautour, ce rapace,

N'est finalement rien

A côté d'une autre menace.

L'homme est le seul animal à se comporter ainsi et souvent pour rien.



14/07/2012
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